Le concept «Skylines» pour le concours Skyhive 2020 SKYSCRAPER CHALLENGE, n’est pas simplement un gratte-ciel, mais un véritable écosystème qui intègre l’architecture et la nature.
La matrice du projet est l’élément naturel d’un arbre, où le tronc et les branches ne sont pas simplement des inspirations esthétiques mais des éléments qui forment la structure elle-même. Le bâtiment se développe suivant cette structure : il absorbe l’eau de la pluie comme un arbre et capte l’énergie du soleil et le vent, les transformant en électricité utilisée à l’intérieur du bâtiment.
Partant d’un lot urbain de 80 mètres sur 130, le gratte-ciel se développe à partir du noyau central qui abrite les fonctions principales. Celui-ci est entouré de grands jardins suspendus soutenus par un rideau extérieur de câbles d’acier qui ont à la fois une fonction structurelle et esthétique. L’équilibre entre les espaces extérieurs et intérieurs donne vie à une sorte de cité-jardin autosuffisante.
À l’intérieur du bâtiment, les différentes fonctions sont réparties verticalement. Les étages inférieurs sont dédiés aux activités publiques et culturelles, tandis que juste au-dessus se trouvent les plates-formes consacrées aux jardins potagers. Les jardins utilisent un système de culture hors sol qui réduit le niveau de contamination par les métaux lourds dans les aliments cultivés. Plus haut, se trouvent les étages équipés de zones sportives et d’un hôpital, également immergé dans la verdure et bien équipé pour faire face à toute urgence sanitaire.
Au-dessus, se trouvent des étages consacrés à l’éducation tandis qu’au 20ème étage, se trouvent des espaces de bureaux traditionnels et en coworking. Les derniers étages de la tour sont réservés aux zones résidentielles et offrent une vue panoramique.
Dans ce contexte d’urgence sanitaire que traverse le monde entier, l’équipe de Lissoni Casal Ribeiro a imaginé une forêt urbaine verticale totalement autosuffisante. L’année 2020 et la pandémie du Covid19 a mis en évidence nos faiblesses et nos insuffisances au niveau structurel, nous amenant à imaginer de nouvelles façons de penser la ville et les infrastructures.
Le système ainsi imaginé produit, optimise et recycle l’énergie dans un microclimat parfait qui filtre l’air, absorbe le dioxyde de carbone et produit de l’humidité. Il réutilise l’eau de pluie pour irriguer la verdure tout en assurant une protection contre les rayons du soleil et le bruit de la ville.
C’est une réflexion sur l’utilisation et l’aménagement des espaces urbains dans une dimension plus humaine, plus respectueuse de la nature et du temps.
Pour en savoir plus sur le concours Skyhive, c’est ici et découvrir le projet dans sa totalité sur le site du cabinet Lissoni Casal Ribeiro, c’est là !